La fête promet d’être belle dimanche prochain à Epirey pour la réception de Montbrison. Les filles de Marcel Tomaselli, assurées de monter en Nationale 2 depuis ce week-end, pourront défier sans aucune pression la grosse écurie Forézienne et ainsi partager leur joie avec leurs supporters.

C’est d’ailleurs tout un club qui sera mobilisé pour faire honneur à ses trois équipes seniors féminines qui ont brillé cette saison. L’apothéose étant cette accession décrochée par l’équipe fanion au terme d’un exercice harassant physiquement et mentalement. « Nous sommes allés au bout du projet que nous avions fixé en début de saison « apprécie Marcel Tomaselli au lendemain de la nette victoire à Caluire (67-47). Ses filles ont su répondre présentes malgré tous les pépins physiques qui se sont abattus sur l’équipe : « Nous savions qu’il nous faudrait combattre avec nos armes qui sont la combativité et la solidarité défensive. C’est la marque de fabrique du club » ajoute le coach du CSLD, fier de souligner que ces bons résultats tombent l’année ou le club va fêter ses cent ans d’existence.

Les festivités sont prévues pour le mois prochain, l’occasion sera alors belle de célébrer dignement cette accession historique pour un club qui voit tous ses efforts, fournis au quotidien, porter ses fruits.

C’est un long déplacement qui attendait le CSLD pour son dernier match de la saison. Face à La Charité, les Dijonnaises n’avaient pas le choix. Il leur fallait s’imposer pour décrocher le titre de Prénationale tant convoité cette saison puisque six équipes se détachaient et pouvaient prétendre au Graal. C’est chose faite en s’imposant largement (74-46).

Nicolas Leblanc, le coach du CSLD pouvait savourer : « C’est la récompense d’un travail débuté il y a deux saisons. Malgré des difficultés ces derniers mois les filles ont su puiser au fond d’elles pour aller chercher ce titre. » Handicapées par les blessures ou absences depuis quelques mois, l’équipe a pu compter sur le renfort des cadettes lors des derniers matchs. C’était encore le cas, hier dans la Nièvre.

« Les jeunes nous ont apporté leur enthousiasme et ont permis de faire souffler certaines joueuses qui sont usées physiquement après une saison éprouvante. Cela prouve que la formation bat son plein au sein du club », soulignait le coach dijonnais, à l’issue de cette rencontre maîtrisée de bout en bout (10-18, 10e , puis 36-54, 30e ).

Cosne-sur-Loire (Cosec Marcel Chevrin). - La Charité-CSLD : 46-74 (10-18, 14-18, 12-18, 10-20).

CSLD : Quemper 8, Gatti 14, Beurdeley 10, Roy 8, Colas 20, Harvet 6, Maurice 6, Biauzon 2.

Coralie Voisin a inscrit 16 points mais n’a pu empêcher la défaite du CSLD hier à Montbrison. Photo archives J. M.

Le CSLD se savait en grand danger en se déplaçant à Montbrison, équipe toujours invaincue depuis le début de saison à domicile.

Une semaine après son revers subi sur son parquet face à Caluire, le Cercle se devait de jouer le coup à fond pour tenter de rattraper ce faux-pas. Et l’exploit n’est pas passé bien loin pour les joueuses de Marcel Tomaselli qui s’inclinent au final de treize longueurs (86-73) mais sans avoir démérité, bien au contraire. « J’ai retrouvé un vrai groupe sur ce match la. Les filles ont parfaitement réagi après la défaite de Caluire », appréciait le coach dijonnais.

Son équipe a joué les yeux dans les yeux avec cette formation forézienne annoncée comme l’épouvantail de ces play-offs. Après avoir pris un bon départ (19-21, 10e ), les coéquipières de Claire Tomaselli subissaient ensuite les foudres du corps arbitral pour le plus grand regret du coach dijonnais qui n’a pourtant pas pour habitude de prendre à partie les arbitres à la fin des rencontres. « Là, par moment c’était injouable. Nos joueuses majeures ont été obligées de sortir car très vites sanctionnées. Dans ces conditions il était bien difficile de rivaliser avec cette équipe de Montbrison très complète », avouera-t-il, après-coup.

Les locales en profitaient donc pour reprendre la tête et virer devant à la pause (46-36, 20e ). Mais le CSLD restait au contact de son adversaire durant toute la seconde période sans toutefois parvenir à recoller complètement (64-52, 30e ). Le dernier quart était très équilibré (22-21) entre deux équipes qui, finalement, semblaient proches l’une de l’autre. Mais le Cercle payait cash le second quart-temps, concédé 27-15, et s’inclinait avec les honneurs. Le match retour à Epirey dans trois semaines s’annonce d’ores-et-déjà comme, peut-être, le match de l’année pour le CSLD…

En tête quasiment du début à la fin de la partie, le CSLD s’est imposé hier soir devant une vaillante équipe de Genlis (68-45). Ce sont pourtant les Genlissiennes qui prenaient le meilleur départ (0-4, 2e ), mais Gatti, grâce à trois tirs primés successifs, ne tardait pas à remettre de l’ordre dans la maison blanche (9-4, 4e ).

Par la suite, les débats s’équilibraient, les Dijonnaises butant sur la défense de zone adverse (14-11, 10e ). C’est véritablement à l’entame du second quart-temps qu’elles allaient néanmoins construire leur succès. Bien plus appliquées défensivement, elles poussaient plusieurs fois leurs adversaires au bout de l’horloge des vingt-quatre secondes.

Et profitant d’une très bonne entrée de la jeune Baï, elles faisaient un premier écart (26-16, 15e ). Ecart qui n’allait d’ailleurs cesser d’enfler jusqu’à la pause. Derrière une Beurdeley très en réussite à trois points, le CSLD rentrait aux vestiaires avec un matelas confortable (38-20, 20e ).

Rien ne changeait véritablement à la reprise, Genlis payait au prix fort son manque de rotations et ne pouvait rivaliser : « On ne joue pas dans la même cour de toute façon », avouera, lucide, Stéphane Ruin, en fin de partie. Marine Roy, autre jeune issue du groupe Cadettes France en profitait pour se mettre en évidence à son tour, à la grande satisfaction du coach Cerclard :

« Les absences ont été parfaitement compensées par l’apport de nos deux jeunes », constatait Nicolas Leblanc. Malgré l’écart (53-30, 30e ), les joueuses de Genlis ne rendaient pas les armes et offraient dix dernières minutes de qualité, à l’image de la jeune Rolet qui jouait tous les coups à fond (60-42, 36e ). Un sursaut d’orgueil néanmoins insuffisant pour venir contrecarrer les plans d’une équipe dijonnaise qui jouera le titre dans quinze jours à La Charité-sur-Loire.