En tête quasiment du début à la fin de la partie, le CSLD s’est imposé hier soir devant une vaillante équipe de Genlis (68-45). Ce sont pourtant les Genlissiennes qui prenaient le meilleur départ (0-4, 2e ), mais Gatti, grâce à trois tirs primés successifs, ne tardait pas à remettre de l’ordre dans la maison blanche (9-4, 4e ).
Par la suite, les débats s’équilibraient, les Dijonnaises butant sur la défense de zone adverse (14-11, 10e ). C’est véritablement à l’entame du second quart-temps qu’elles allaient néanmoins construire leur succès. Bien plus appliquées défensivement, elles poussaient plusieurs fois leurs adversaires au bout de l’horloge des vingt-quatre secondes.
Et profitant d’une très bonne entrée de la jeune Baï, elles faisaient un premier écart (26-16, 15e ). Ecart qui n’allait d’ailleurs cesser d’enfler jusqu’à la pause. Derrière une Beurdeley très en réussite à trois points, le CSLD rentrait aux vestiaires avec un matelas confortable (38-20, 20e ).
Rien ne changeait véritablement à la reprise, Genlis payait au prix fort son manque de rotations et ne pouvait rivaliser : « On ne joue pas dans la même cour de toute façon », avouera, lucide, Stéphane Ruin, en fin de partie. Marine Roy, autre jeune issue du groupe Cadettes France en profitait pour se mettre en évidence à son tour, à la grande satisfaction du coach Cerclard :
« Les absences ont été parfaitement compensées par l’apport de nos deux jeunes », constatait Nicolas Leblanc. Malgré l’écart (53-30, 30e ), les joueuses de Genlis ne rendaient pas les armes et offraient dix dernières minutes de qualité, à l’image de la jeune Rolet qui jouait tous les coups à fond (60-42, 36e ). Un sursaut d’orgueil néanmoins insuffisant pour venir contrecarrer les plans d’une équipe dijonnaise qui jouera le titre dans quinze jours à La Charité-sur-Loire.